Téléphone portable et risque de tumeur cérébrale
L'Institut de santé publique, d'épidémiologie et du développement (ISPED), au sein de l'université de Bordeaux, publie une étude concluant à un lien entre une utilisation intensive du téléphone portable et le risque de tumeur cérébrale.
Risque accru pour les utilisations intensives de plus de 896 heures.
L'étude CERENAT a été menée entre 2004 et 2006 auprès d'environ 450 patients, de plus de 15 ans, atteints de gliomes ou méningiomes de la Gironde, du Calvados, de la Manche et de l'Hérault. Les chercheurs ont collecté des données telles que le nombre d'appels moyens par semaine, leurs durées, le modèle de téléphone.
Ces informations ont été ensuite comparées à celles de 892 résidents des mêmes départements, du même âge, de même sexe, utilisant eux aussi des téléphones portables mais n'ayant pas eu de tumeur au cerveau.
S'il n'y a pas de différence statistiquement significative entre utilisateurs et non-utilisateurs de mobile, l'étude montre, en revanche, que " l'utilisation massive du téléphone portable, supérieure ou égale à 896h d'appels dans une vie serait associée au développement de tumeurs cérébrales. Chez ces personnes, le risque d'avoir une association positive entre l'utilisation du téléphone et le développement de tumeurs cérébrales est augmentée pour celles qui téléphonent plus de 15h par mois. "
Téléphone portable et cancer du cerveau : le risque confirmé
Sébastien Chiovetta